𝑺𝒆𝒓𝒗𝒊𝒄𝒆 𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 de « Pour me guérir, elle devait mourir » de Sophie WAXIN édité avec Librinova.
Le trait d’union qu’est la vie entre la naissance et la mort.
Résumé : Loin d’être épargnée par la vie, Sophie enchaîne les épreuves. Entre ses responsabilités de mère et d’épouse, ses drames familiaux et sa maladie, la jeune femme parvient avec peine à garder la tête hors de l’eau.
Lorsque le verdict sur l’état de santé de sa mère tombe, c’est la goutte de trop. Une tumeur… Rien n’aurait pu la préparer à devoir faire face, une nouvelle fois, à la perte d’un être aimé. Bien décidée à la soutenir et à l’accompagner jusqu’au bout, commence alors un combat perdu d’avance…
Mais quand Sophie ne peut tenir la promesse faite à sa défunte mère, tout s’écroule ! Comment pourrait-elle se le pardonner ? Rongée par la culpabilité, elle prend alors la décision de consulter une voyante. Et si la mort n’était pas la fin ?
Laissez vous entraîner aux frontières du réel dans un récit bouleversant.
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Nous abordons dans ce livre un sujet qui est très difficile. Encore plus à mon sens car j’ai la chance de n’avoir, depuis l’âge de raison, perdu aucun proche. Bien qu’ayant perdu des animaux desquels j’étais très proche certes, je ne pense pas que la perte d’un être chère comme sa mère ou son père puisse être comparable. Pour autant, je pense que toute perte est une épreuve mais certaines sont plus difficiles que d’autres.
Pour autant, à cause de cet état de fait, cela reste un livre difficilement accessible et surtout d’une réelle compréhension de la douleur qui peut être ressentie pour moi.
Ce livre peut être divisé en 2 grandes parties distinctes :
- en premier, nous avons la descente aux enfers, avec l’arrivée progressive de la mort de la maman, puis la cassure nette et sans appel avec la mort.
Je la trouve vraiment très poignante, car n’ayant jamais pu réellement ressentir cette douleur, j’ai pu pour autant souffrir avec Sophie des épreuves qui ont déjà précédées la perte de sa maman. On pourrait penser que Sophie atteinte de dégénérescence qui l’empêche de se déplacer seule sans fauteuil roulant mettrait ce point plus en lumière pour montrer ses propres difficultés de s’occuper d’une personne proche mourante. Pour autant, si je ne le savais pas du début et vu comment est racontée l’histoire, pour moi elle courrait très bien sur ses jambes, seul quelques passages en font mention.
Les émotions sont très bien retranscrites, on ressent tout de plein fouet.
Même si je n’ai pas aimé comment les scènes sont montées dans l’histoire, j’ai trouvé ça très anarchique avec différents flashback à certains moment mais je ne trouve que ce n’est pas très fluide, j’ai eu du mal a comprendre au début ce que c’était vraiment. Et comme l’imbrication manque de fluidité à mon goût, je trouve que cela casse le moment de nous entraîner dans l’émotion. Je trouve cela très dommage car comme dit plus haut, les émotions elles sont pourtant très bien retranscrites.
- en deuxième, après la mort, les personnages qui cherchent un moyen de faire leur deuil, chacun à leur manière pour trouver du réconfort et aller de l’avant face à cette épreuve.
C’est la partie que j’ai vraiment le moins appréciées du livre, autant je peux comprendre que chacun à une manière de passer les épreuves, pour autant c’est devenu un peu trop ésotérique pour moi. Il est possible que la vie après la mort existe et je ne vais ni acquiescer ni réfuter ce fait car chacun est libre de croire en ce qu’il veut et si cela peut aider à traverser les épreuves, je dirai pourquoi pas chacun fait comme il veut. Je ne vais donc pas très m’étendre sur cette partie car c’est à l’appréciation et à la conception des choses de chacun.
La seule attention que je donnerai c’est qu’il ne faut pas se faire arnaquer par des charlatans car beaucoup trop profite du chagrin. Et j’ai apprécié que ce fait soit souligné dans le livre !
Pour autant, les interprétations des signes qui nous arrivent dans la vie sont propre à chaque personne et cette partie m’a laissé de marbre car je n’ai pas réussi à m’imprégner de ses interprétations.
Pour autant est-ce un mauvais livre? Je dirai non, je n’ai pas plus accroché que ça car je ne connais pas cette douleur et je n’espère pas avant plusieurSSSSSS annéeSSSS ! Cela reste un bon livre pour se rendre compte de la douleur d’un deuil. Car même si on pense mourir de douleur ou ne jamais s’en sortir, cela peut nous apporter des choses bénéfiques si nous réussissons à aller de l’avant. Mais je dirais qu’il est beaucoup plus simple de le dire que le faire !
Ce n’était pas un sujet des plus gaies aujourd’hui ! Je m’en excuse mais cela reste un moment dans la vie que l’on ne peut ignorer.
Alors surtout profiter de vos êtres chers car la vie elle n’attend pas,
Pour cela n’arrêtez pas d’imaginer et de rêver très fort !
L.C
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